Vendredi 20 aout au dimanche 22. Entrée en Bolivie
Vendredi 20
J'ai une semaine d'avance sur mon programme, une incursion en Bolivie toute proche, s'impose.
La premiére ville après la frontiere, c'est Copacabana. L'ambiance est plutot junkee, genre Katmandou, car la police n'est pas presente. La rue principale est bordee des 2 cotes par des cafes-bar-restaurants aux decorations plutot baba.
L'excursion du moment c'est l'ile du soleil. 3h de bateau pour 1h15 sur place car le bateau n'attend pas. La curiosite, c'est un escalier inca interminable qui abouti a une fontaine! Un peu plus loin une ruine inca. Cela ne merite pas la publication de la photo.
Samedi 21
6h de bus pour La Paz, la capitale la plus haute du monde, entre 3200 et 3800m. Un paysage de peplum defile sous mes yeux.
A l'arrivee un taxi s'empare de mon back pack ainsi que celui d'une autre passagere pour les ranger dans son coffre. Apres tout pourquoi pas lui, je lui communique l'adresse de l'hotel. Je me souviens, alors que le taxi a demarre, des recommandations du site des conseils aux voyageurs du ministere des affaires etrangeres francais. Ne prendre que des taxis de compagnies, clairement identifies. En cours de route, un autre passager monte, c'est un equatorien, puis quelques metres plus loin, un pretendu policier en civil arrete le vehicule. Il controle les papiers du taxi, puis monte a cote du chauffeur qui demarre. Il nous montre sa carte, puis nous demande nos passeports et nos sacs pour, dit il, verifier la presence de drogue. J'accepte seulement a condition que l'operation se fasse a l'hotel apres avoir telephone a l'ambassade de France (recommandation du site precedemment cite) qui tient une permanence 24/24h. Son ton monte, le mien aussi , j' hurle en anglais que je ne sais pas qui il est, et que je maintien que l'operation se fera a l'hotel. Il fait une fouille sommaire du sac de l'equatorien et controle ses bras en retroussant ses manches. Le faux policier est un mauvais comedien. Il ne comprend peut etre pas l'anglais, mais il entend bien les mots "hotel" et "ambassade" Furieux, il fait arrete le faux taxi qui depose les bagages des 2 touristes sur le trottoir et demarre en trombe avec le faux policier et l'équatorien. . Mon erreur est d'avoir accepte les services d'un faux taxi. (La majorité des faux taxis sont honnête. Alors comment s'y retrouver?) La suite, nous avons emprunte un taxi officiel pour nous rendre a nos hotels.
Quelques photos de la ville.
En bas, le marché aux sorcieres, vente de gri-gri, et notament des foetus de lama qui, comme chacun sait, portent bonheur.
Demain Tuahuanaco, puis apres demain et pour 3 jours les sites de Salar de Uyuni.